Nuits
Véronique Gens et i giardini

Symbiose entre l'art du poète et celui du compositeur, la mélodie française est devenue le fleuron des salons de la Belle Époque. Regroupant quatuor à cordes et piano autour du chanteur, la Chanson perpétuelle de Chausson, le Nocturne de Lekeu et La Bonne Chanson de Fauré oscillent entre intimité chambriste et ambitions orchestrales. Au-delà de ces pages pionnières et célèbres, le programme revendique le retour à l'art de la transcription si cher au XIXe siècle et souhaite élargir le répertoire pour voix, cordes et piano afin de mettre en lumière quelques pépites oubliées. On retrouve ainsi Hahn, Berlioz, Saint-Saëns, Massenet, La Tombelle, Ropartz, Louiguy et Messager, avec comme fil conducteur les émois de l'abandon nocturne : charmes du crépuscule, voyage des songes, terreur du cauchemar ou ivresse de la fête... Les arrangements ont été réalisés par Alexandre Dratwicki du Palazetto Bru Zane à la manière du XIXe siècle. Si le programme se termine par La Vie en rose, c'est bien un kaléidoscope de toutes les couleurs des sentiments humains qui est proposé ici. Avec l'étoffe des cordes et du piano d’i giardini réuni en formation quintet, il présente sous un jour nouveau l'art de diseuse incomparable de Véronique Gens.

I Giardini providing exquisitely subtle gradations of light and shade; this feels on repeated listening like the real heart of the programme, and certainly one of its highlights. Cellist Pauline Buet and pianist David Violi take centre-stage in a gaunt, haunting performance of Liszt’s La Lugubre Gondole (‘The Funeral Gondola’), the cello line laying bare the mournfulness of the scene. From first note to last, this is an hour of pure pleasure, thoughtfully planned and arranged, and resplendently sung and played throughout. Another triumph!

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TRACKLIST:
CRÉPUSCULE. NUIT D’AMOUR
1. Guillaume Lekeu - Nocturne (Trois Poèmes)
2. Gabriel Fauré - La Lune blanche luit dans les bois (La Bonne Chanson)
3. Hector Berlioz - L’île Inconnue (Les Nuits d’été)

RÊVE. NUIT D’AILLEURS
4. Fernand De La Tombelle - Orientale
5. Jules Massenet - Nuit d’Espagne
6. Camille Saint-Saëns - Désir de l’Orient

CAUCHEMAR. NUIT D’ANGOISSE
7. Ernest Chausson - Chanson perpétuelle
8. Franz Liszt - La Lugubre Gondole, pour violoncelle et piano
9. Guy Ropartz - Ceux qui, parmi les morts d’amour (Quatre Poèmes)
10. Gabriel Fauré - Après un rêve


IVRESSE. NUIT DE FÊTE
11. Charles-Marie Widor - Molto vivace (Quintette avec piano n° 1 op. 7 )
12. Marcel Louiguy - La Vie en rose
13. André Messager - J’ai deux amants (L’Amour masqué)

14. Reynaldo Hahn - La Dernière Valse (Une Revue)

Publication Mars 2020
Enregistrement à la Philharmonie de Liège, Belgique

 

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La Presse en parle

L’écrin chambriste et caressant des cordes, le toucher aérien du piano, que tentent parfois des horizons plus orchestraux (extrait du Quintette, de Widor), parent cette musique de salon de raffinements capitonnés. Qu’il s’agisse d’évoquer l’exotisme teinté de romantisme d’un La Tombelle ou d’un Saint-Saëns, ou de brosser les paysages symbolistes d’un Chausson ou d’un Lekeu. Marie-Aude Roux, Le Monde

Cette alternance d’atmosphères et d’états est admirablement rendue par les membres d’I Giardini réunis autour de la soprano, qui rivalisent d’éclat et de précision dans chacune de ces orchestrations, tout en proposant de découvrir trois pages instrumentales de grande beauté, « Orientale » de Fernand de la Tombelle, « La lugubre gondole » de Liszt, « Ceux qui parmi les morts d’amour » de Guy Ropartz et le mouvement molto vivace du quintette n°1 avec piano de Widor. François Lesueur, Wanderersite.com

I Giardini also shine in three purely instrumental interludes: de la Tombelle’s Orientale, a movement from Widor’s first Piano Quintet, and Liszt’s La lugubre gondole, which cellist Pauline Buet treats like a true song without words. To borrow a phrase from another Verlaine poem, it all adds up to an ‘exquisite hour’ indeed. Katherine Cooper, Presto Classical

A marvellously light-footed performance of the Molto vivace from Widor’s First Piano Quintet sets the lighter tone for the recital’s final section (…) From first note to last, this is an hour of pure pleasure, thoughtfully planned and arranged, and resplendently sung and played throughout. Another triumph! Europadisc.co.uk